Sur ma lancée, je décide de revenir au classique acrostiche formé d'un seul mot.
Me souvenant d'un jeu de société que les gens de moins de vingt ans ne doivent pas connaître, voici ce que je vous offre en pâture aujourd'hui.
A l’origine des hommes, il n’y avait pas de lois
Ne pouvaient survivre, que ceux qui étaient forts
Tellement de personnes, vivaient au fond des bois
Impossible de suivre, la voie d’un seul mentor (ou voix / stentor) .
Chaque femme chaque homme, dans un grand désarroi
Obéissait pour vivre, à la loi du plus fort.
N’étant pas satisfaits, ils prirent une autre voie
Scrutant partout les cieux, ils crurent y voir un signe
Tiens juste en haut ça brille, cet astre n’est pas commun
Ils lui donnèrent Dieu, entre autre patronyme.
Tinrent alors des conciles, écoutèrent des tribuns
Unis dans un seul culte, sacrifièrent même des vies
Tous vénéraient un dieu, Ra pour les égyptiens
Ils passèrent des siècles, sous ces théocraties
Offrant même leur destin, à tous ces demi-dieux
Ne sachant plus combien, passa de dynasties
Ne vivant pour autant, qu’à peine plus heureux.
Ensuite vint le temps, des rois de droit divin
Lésant toujours les pauvres, les appelant leurs gueux
Les prenant pour des bêtes, plus que pour des humains
Epuisés les manants, se révoltèrent contre eux
Mettant à bas le roi, sa femme et le mitron
Et ceux du jeu de paume, écrirent sur parchemin
Naquit de là un texte, sur les droits de chacun